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«Le corps humain et le cosmos, c’est la même chose, dit Adriana Feraru. On peut imaginer une harmonie universelle dont le corps humain serait consubstantiel. L’être humain est un concentré d’énergie cosmique et intelligente, il est un concentré d’énergie de vie.»
C’est cette énergie qu’Adriana veut transmettre avec ses dessins qui lui serviront ensuite à peindre ses tableaux.
Les dessins, elle les fait en atelier, d’après des modèles vivants, il s’agit alors de voir, derrière les apparences, le corps humain comme la trame de toute notre vie, ce corps qui représente l’énergie la plus subtile que l’on puisse espérer.
Les dessins sont ainsi à la base de tous les tableaux d’Adriana, il faut les voir comme des stimuli pour la toile blanche, et plus tard, lorsque le tableau est achevé, comme une toile invisible derrière la toile peinte, comme une image cachée dans le tableau, qui serait la source de toute vie, comme un champ d’énergie qui dirait l’histoire de toute notre existence.
Les dessins sont l’espace de rupture entre le figuratif et le non figuratif.
La partie fine du dessin représente l’eau, le trait au fusain en est la part de feu.
Les nus sont ainsi les portraits de la grâce inhérente à chaque être humain.
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